Musée Michel Bourlet
Rue du Château | Entrée libre
Informations 01 34 28 66 12
Horaires d'ouverture
Visite libre ou commentée le samedi de 14h30 à 17h30 (sauf vacances scolaires)
Possibilité de visite sur RDV
>> Retrouvez dans l'agenda les expositions du Musée Michel Bourlet
Initié par Michel Bourlet, historien local, le musée existe depuis 1984.
Jouxtant l'école de musique, il occupe une partie de l'ancienne conciergerie du château de La Chevrette. Réaménagé en 2012, le musée présente aujourd'hui une exposition permanente dédiée à l'histoire de la ville de Deuil ainsi que d'une collection s'organisant autour de trois grands thèmes: vie religieuse, propriétaires et hôtes illustres des grands domaines et l'évolution économique et sociologique. C'est un voyage à travers 2000 ans d'une histoire riche d'évènements signifiants qui est proposé aux visiteurs. Mais le musée propose également des conférences et expositions temporaires chaque trimestre.
Au VIIe siècle, les pélerins se pressaient devant les reliques de Saint-Eugène espérant la guérison. Le village de Deuil a profité de cette renommée. Un prieuré fut établi dépendant de la riche abbaye de Saint-Florent de Saumur. L'église d'abord romane fut à plusieurs reprises remaniée. Elle présente sur plus de 1000 ans des témoignages intéressants de l'évolution de l'architecture. Après les destructions catastrophiques d'octobre 1944, elle a été restaurée et a retrouvé toute son authenticité.
Plusieurs riches domaines s'étaient implantés depuis le XVIe siècle et ont perduré jusqu'au XIXe siècle. Louise d'épinay recevait dans son salon les plus illustres des hommes du siècle des lumières, tels Rousseau ou Diderot.
La réputation de La Chevrette éclipse celle des autres châteaux, commeceux de La Barre, d'Ormesson, de Thibault de Soisy. Ils ont pourtant été propriétés de hauts personnages qui recevaient eux aussi les célébrités de leur temps. La reine Anne d'Autriche, le jeune Louis XIV ont été reçus à plusieurs reprises à Deuil.
Aujourd'hui Deuil-La Barre est un centre urbain qui compte plus de 20 000 habitants mais qui ne renie pas son passé de village rural. Jusqu'aux années 50, des activités agricoles ont survécu mais c'est au XIXe siècle que les cultivateurs deuillois ont connu leurs meilleures années, produisant des fruits et légumes de qualité appréciés sur les marchés parisiens. La vigne, implantée dès l'époque romaine, longtemps fort réputée, a connu un déclin inexorable dès la fin du XVIIIe siècle. Après 1850, l'arrivée du chemin de fer a été à l'origine de bouleversements économiques et sociologiques.